Tu connais ce sentiment que tu as en tant que futur parent (ou jeune parent d’ailleurs), l’espoiiiir quand tu croises des enfants dans la rue (au parc, dans un supermarché, chez des amis, etc…) que ton enfant ne soit pas celui qui :
– quand tu te promènes avec lui, se roule par terre devant tout le monde ou fait la prière pour obtenir ce qu’il veut, #celuiquiserouleparterre
– quand tu dis bonjour à quelqu’un, se cramponne à tes jambes, ta taille, tes cheveux, bref si il pouvait rentrer dans ton corps, il le ferait… #celuiquiesthypertimide
– quand tu prépares à manger, peu importe ce que c’est, il ne le mange pas, #celuiquinemangerien
– quand tu vas à la mer, ne veut pas mettre un pied dans l’eau, #celuiquiapeurdeleau
– quand tu vas au ciné, se met à crier dès qu’il se passe quelque chose, #celuiquinesaitpasseretenir
– quand tu fais une promenade, ne veut pas marcher plus de 2 minutes et reste dans tes bras pendant 43 minutes, #celuiquineveutpasmarcher
Et bien, comme vous vous en doutez, nous sommes gâtés avec nos 3 p’tits gars, nous remplissons toutes les cases :-)) Bon ok, on n’a pas encore testé la case ciné mais vu la façon dont un de nos 3 boys vit les dessins animés à la maison, je ne veux même pas imaginer comment ça se passera au ciné…
Le must c’est quand, un jour bien motivé, tu décides d’aller faire une balade en famille dans une grande ville et, encore plus ouf (mais qu’est-ce qui nous a pris ????), tu leur proposes, en passant devant, de faire un tour de manège (ah l’espoir, l’inconscience et tout et tout, qui te font faire des choix que tu regretteras…).
Alors, voilà comment ça se passe. L’approche du manège se passe plutôt bien, pendant environ 20 secondes. Car, très vite, #celuiquinesaitpasseretenir, va entrer en scène pour essayer de monter dans le manège en marche et se transforme en #celuiquiestincontrôlable (la version un peu plus excitée) quand tu essaies de lui expliquer qu’il faut attendre que le manège s’arrête pour monter dedans. Tu commences déjà à regretter ta B.A.
Le manège s’arrête, tu peux enfin le mettre dedans, il se transforme en #celuiquiestauxanges, ouf ! Tu souffles 5 secondes, puis t’en profites pour proposer aux 2 autres, collés derrière la vitre, de venir rejoindre leur frère dans le manège. Non et non de la tête. Bon, on va attendre le prochain tour. Au bout du 3e tour, l’ainé se décide à rejoindre son frère (en total éclate) dans le manège. Le 3e ne veut toujours pas. Ça se passe bien pendant un tour, wouhoooooou mais le 3e commence à s’ennuyer et à faire n’importe quoi…
Du coup, tu décides au tour d’après de le mettre à côtés de ses frères dans le manège et de rester à côté de lui. ERREUR ! A peine le manège démarre qu’il se met à stresser, puis à pleurer avec de grosses larmes… A la fin du tour, tu descends en nage avec #celuiquinaimepaslesmanèges et tu dis aux 2 autres : « un dernier tour et après on y va ! ».
Ça serait déjà pas mal si ça s’arrêtait là. Mais forcément non ! Au moment de partir, #celuiquiestenpleinkiffe ne veut pas lâcher le MA-NÈ-GEEEEE, il veut rester et faire des tours, encore et encore. Re-crise, pleurs, etc, etc…Toi, t’es lessivé et tu te dis que, la prochaine fois que tu t’approches à plus de 50 mètres d’un manège, ça ne sera pas avant 2-3 ans, voire plus ! 🙂
Je crois que je vais créer un hashtag #celuiqui pour fêter ça !
Par ailleurs, inutile de vous dire que pas UN des autres enfants sur place ce jour là n’a crié, pleuré, chouiné. Bon, en même temps, je ne suis pas sûre qu’on les aurait entendus. 🙂 Je termine quand même par une note positive : dans toutes ces histoires, on se prend de bons et énormes fous rires !
Hahaha, tu m’as fait trop rire !